Festival de Musique Ancienne 2024
Présentation
Concerts de fin des stages
Arques-la-Bataille / Dieppe
Conférences
Ancien presbytère d'Arques-la-Bataille
Motets baroques allemands
Marine Fribourg (mezzo-soprano) et Marc Meisel (orgue)
Église d'Arques-la-Bataille
À l’Opéra, Maître !
Marc Meisel (orgue Parisot, 1739)
Église Saint-Rémy de Dieppe
Sonate, que me veux-tu ?
Ensemble Saint-Honoré
Église d'Arques-la-Bataille
Bach, la danse du contrepoint
Lillian Gordis (clavecin)
Église d'Arques-la-Bataille
Le luth d’Orphée (I)
Bor Zuljan
Église de Colmesnil-Manneville
Cantates de Scarlatti
Ensemble Tenta la Fuga
Église d'Arques-la-Bataille
Folle amor
Claire Lefilliâtre & Stéphane Fuget
Église d'Arques-la-Bataille
Le luth d’Orphée (II)
Bor Zuljan & Clara Brunet
Église de Colmesnil-Manneville
Schubertiade nocturne
Ensemble Damask, Maude Gratton & Rémy Cardinale
salle des fêtes de Martin-Eglise
Le luth d’Orphée (III)
Bor Zuljan & Clara Brunet
Église de Colmesnil-Manneville
Le Chant des Justes
Ensemble Le Concert des Planètes
Église de Varengeville
« Etudes »
Daniel Isoir (Pleyel 1841)
Musée Michel Ciry - Varengeville
Bach l’Italien
Maude Gratton (orgue)
Église d'Arques-la-Bataille
Bach, Les six concertos brandebourgeois
Ensemble Café Zimmermann
Église d'Arques-la-Bataille
Dévotion à Venise : Vivaldi, Nisi Dominus
Le Poème Harmonique
Église d'Arques-la-Bataille

« Etudes »

Daniel Isoir (Pleyel 1841)

Jeudi 22 août - 22h
Musée Michel Ciry - Varengeville

Les pièces musicales destinées à l’exercice d’un instrument existent depuis fort longtemps. Bach en composa un grand nombre, destinées à ses enfants, ses élèves, ses amis. Les œuvres pour clavecin de Scarlatti que nous connaissons aujourd’hui sous le titre de sonates furent en réalité éditées en tant qu’essercizi.

Le développement gigantesque du piano, au début du XIXe siècle, modifia et amplifia ce phénomène. Tout le monde voulait avoir un piano, et en jouer ! Devant l’afflux de nouveaux élèves désireux d’apprendre l’instrument, avec plus ou moins d’assiduité, de nombreux compositeurs mirent sur le marché des recueils d’Études, pièces conçues pour aborder et résoudre une question de technique digitale particulière.

Cependant, à côté d’une production scolaire sans autre intérêt que celui de tyranniser les élèves en les confrontant à des difficultés stériles, certains compositeurs réussirent à joindre à la finalité pédagogique une très forte dimension de créativité artistique.

Parmi eux, en première ligne, Frédéric Chopin, qui fit de ses Études des œuvres à part entière. Ou encore Hélène de Montgeroult, première femme nommée professeur au Conservatoire de Paris en 1795, dont on redécouvre l’œuvre, d’une qualité remarquable. Elle composa plus de cent Études, ainsi qu’un Cours complet pour l’enseignement du pianoforte.

Daniel Isoir, piano de concert Pleyel n°8888 (1841)

Programme

Frédéric Chopin (1810-1849)
Quatre études opus 10
     n°1 en ut Majeur
     n°4 en ut# mineur 
     n°6 en mi bémol mineur
     n° 12 en ut mineur « révolutionnaire »


George Onslow (1784-1853)
Introduction, Variations et finale sur « aussitôt que la lumière »

Hélène de Montgeroult (1764-1836)
Trois études 
     n° 104 « pour la difficulté du ton dans un mouvement agité » 
     n° 106 « qui doivent chacune faire une partie de chant et d’accompagnement » 
     n° 111 « Pour réunir l’expression à la vitesse » 

Frédéric Chopin
Quatre Mazurkas
     opus 17 n°4 
     opus 30 n°2 
     opus 68 n°2 
     opus 63 n°3 

Charles-Valentin Alkan (1813-1888)
Nocturne opus 22 en si mineur
“Aime-moi” opus 15 n°1 extrait des trois pièces dans le genre pathétique 

Frédéric Chopin
Trois nouvelles études opus posthume 

Madame, Monsieur, Chers Amis,

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